Ligue 1

LA SITUATION EST CRITIQUE’ – LE PRÉSIDENT DE LILLE, OLIVIER LÉTANG, APPELLE À UN CHANGEMENT RAPIDE AU MILIEU DES DÉBATS SUR LE MODÈLE DE LA PREMIER LEAGUE

LA SITUATION EST CRITIQUE’ – LE PRÉSIDENT DE LILLE, OLIVIER LÉTANG, APPELLE À UN CHANGEMENT RAPIDE AU MILIEU DES DÉBATS SUR LE MODÈLE DE LA PREMIER LEAGUE

Le football français est au précipice d’une transformation radicale après que la Fédération française de football (FFF) a appelé la Ligue de Football Professionnel (LFP) à être mise au rebut en faveur d’une structure de gouvernance inspirée de la Premier League.

En effet, s’éloigner d’un président élu et titulaire du pouvoir exécutif et se diriger vers un PDG qui relève directement des clubs et peut être embauché et licencié à volonté. Il s’agit d’une tentative de rendre la gouvernance de la ligue plus avant-gardiste au milieu de la crise financière actuelle.

Comme l’a expliqué Olivier Létang, président de l’OSC de Lille et membre du comité de la FFF pour repenser le football français, a expliqué à L’Équipe : « Il y a une situation d’urgence, donc un changement était nécessaire. Mais cela peut prendre du temps, car cela dépendra évidemment de l’agenda politique. En attendant, nous devons trouver des solutions pour développer les revenus nécessaires à la compétitivité des clubs français, et même à la survie de certains clubs. »

Létang poursuit : « La situation est critique, et c’est donc une formidable occasion de revoir le modèle existant. » Il ajoute également : « Ce qui est évident, c’est que nous devons aller de l’avant et avoir une vision ambitieuse et entrepreneuriale… Tous les moments difficiles sont des occasions de changer et d’avoir le courage de prendre les bonnes décisions. Se renons à l’avenir et travaillons à la construction d’une structure hautement professionnelle, gérée avec une grande habileté. Allons de l’avant, mais avançons rapidement. »

Le modèle de Premier League devant le Sénat français

La FFF a déjà commencé à développer les bases juridiques de cette réforme et se présentera ses arguments au Sénat français en juin. Si cela réussit, à l’automne, ils auront la chance de soumettre leur projet de loi devant l’Assemblée nationale pour approbation finale.

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